« Un jour nous trouverons peut être ce que nous cherchons. Ou peut être pas. Peut être que nous trouverons quelque chose de bien mieux que ça »
J’ai très souvent eu cette peur inconsciente de ressembler à tout le monde, de n’être qu’une personne parmi cette masse de gens incalculable. J’ai eu peur de ne rien apporter au monde, de ne pas laisser de trace de mon passage. J’ai eu peur de l’échec, de tomber, peur d’être seule et de ne jamais trouver ce genre d’amis sur lesquels on peut compter toute notre vie. J’ai eu peur d’être aussi futile que les filles de mon âge, ce qui est finalement peut être le cas, à vous de voir.
J’ai toujours eu peur de tomber amoureuse, de ne jamais connaître le grand amour. Mais j’ai paradoxalement aussi peur de trop m’en soucier, de ne penser qu’à ça et de devenir une femme désespérée, car le but de la vie du point de vue de beaucoup de gens est de tomber amoureux. Mais alors pourquoi les adultes passent-ils leur temps à nous dire « Le seul problème de votre vie, la seule chose qui vous fait réfléchir est: avec qui vais-je finir ma vie ? Mais ce n’est pas ça la vie, tu sais. » si l’amour est finalement l’unique but de notre existence ?
Peut être est-ce à cause des conventions sociétaires ? Notre monde tend plus à s’arrêter à la simple apparence d’une personne qu’à comprendre son fonctionnement et son histoire. Nous croyons tout savoir alors que nous ne savons pourtant rien.
Je me posais très souvent ces questions sans y trouver aucunes réponses. Un des symptômes de l’adolescence, vous croyez ?
Est ce que vous vous demandez, vous aussi, si vous faites les bons choix ? Si lors d’un tournant décisif de votre vie, vous ne regretterez pas un jour celui que vous avez fait ?
Parce que moi, si.
Wrote by Marie